RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES EN TRAVAIL SOCIAL AU NIVEAU BAC+3

Quoted post


Guest

#2743 nouveau message de soutien adressé aux députés

2012-07-25 12:07

 

 Légitimes revendications des travailleurs sociaux à nos députés !


Mesdames, Messieurs les Députés, l’année dernière, les travailleurs sociaux se sont mobilisés à plusieurs reprises, tant au niveau local que national pour demander au Gouvernement la reconnaissance de nos divers diplômes...


Obtenus après trois années d’études post-baccalauréat, doivent faire partie de l’enseignement supérieur avec un volume horaire global correspondant à plus de 4 200 heures de formation (cours théoriques, stages pratiques) et que nos diplômes soient enfin reconnus en système LMD (licence-master-doctorat).

Aujourd’hui encore, cette situation paraît toujours contraire à nos voisins européens et aussi contraire aux directives européennes, du 21 décembre 1998, au n° 89-48-CEE Conseil du 7 septembre 2005 et du n° 2005-36-CE du Parlement européen qui prévoient une reconnaissance au niveau licence.

A ce jour, les diplômes d'État français en travail social, qui permettent d'exercer les professions d'assistant de service social (DEASS), d'éducateur spécialisé (DEES), de conseiller en économie sociale et familiale (DECESF), d'éducateur technique spécialisé (DEETS et d'éducateur de jeunes enfants (DEEJE), sont toujours reconnus à « Bac + 2 ». Alors qu'ils sont délivrés après trois années d'études, dont les contenus pédagogiques respectifs ont tous été relevés depuis plusieurs années, suite à des diverses réformes.

D’autant plus, depuis l'adhésion de la France au processus de Bologne qui instaure le système LMD (Licence/Master/Doctorat), et par conséquent la suppression de la reconnaissance de formations de niveau « Bac + 1 » et « Bac + 2 ». Et, les travailleurs sociaux des trois fonctions publiques se voient toujours classés statutairement au niveau baccalauréat (Cat.B), contrairement aux infirmiers qui sont passés en catégorie A, et qui ont été reconnus en système LMD.

Alors pourquoi ce manque d’équité entre infirmiers et travailleurs sociaux, concernant cette reconnaissance ?

Comme quelques uns de nos députés sont aussi bien maires que conseillers généraux et que des nombreux travailleurs sociaux ont le statut de fonction publique territoriale.

Il serait temps que cette problématique soit questionnée une fois de plus à l’Assemblée Nationale. Car beaucoup de jeunes veulent s’investir dans des études Universitaires et qui se retrouvent pénalisés.

Aussi, afin de réparer cette injustice, nous sollicitons Mme Bello, M. Thierry Robert et M. Lebreton ainsi que les deux autres Députées, pour interpeller le Gouvernement des mesures qu’il entend réserver à nos légitimes revendications pour que la mobilité et d’équité dans les carrières de nos jeunes et moins jeunes travailleurs sociaux soient pleinement respectées !

Jean Claude-Futur retraité.


Replies


Guest

#2744 encore et encore un soutien de député !

2012-07-26 17:54:47

 

 

Question N° : 1451 de Mme Nathalie Nieson ( Socialiste, républicain et citoyen - Drôme ) Question écrite
Ministère interrogé > Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social Ministère attributaire > Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social
Rubrique > enseignement supérieur Tête d'analyse > professions sociales Analyse > travailleurs sociaux. diplômes. perspectives
Question publiée au JO le : 24/07/2012 page : 4491

Texte de la question

Mme Nathalie Nieson attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur le statut des assistants sociaux. En effet, les diplômes en travail social sont toujours classés au niveau bac + 2, alors qu'ils sont obtenus après trois années d'études post-baccalauréat et qu'ils font partie de l'enseignement supérieur (volume horaire global correspondant à plus de 4 200 heures de formation, comprenant des cours théoriques et des stages pratiques). Les assistants sociaux demandent la reconnaissance de leurs diplômes en grade licence (bac + 3) ainsi que le grade licence pour les diplômes obtenus dans le cadre de la VAE (validation des acquis de l'expérience professionnelle). La situation actuelle paraît en effet contraire aux directives européennes n° 89/48/CEE du Conseil (21 décembre 1998) et n° 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil (7 septembre 2005) qui prévoient une reconnaissance au niveau licence. Les organisations syndicales et les associations professionnelles demandent une véritable reconnaissance de leurs diplômes afin que les principes européens de mobilité et d'équité dans les carrières soient pleinement respectés. C'est pourquoi elle lui demande quelles mesures le Gouvernement entend réserver à ces légitimes revendications.